Olivier évite depuis de nombreuses années les lieux clos tels que les restaurants, les salles de concert, les cafés... Dans ces endroits, son coeur se met à battre la chamade, il transpire et ressent des nausées. Nathalie redoute les endroits où de nombreuses personnes sont rassemblées. Même le marché animé de son quartier est devenue une épreuve pour elle. Elle ressent des symptômes des vertige, a l'impression qu'elle va s'évanouir. Patricia ne prend plus le métro ni le RER : elle redoute de revivre une crise d'angoisse si sa rame reste bloquée...
Ces symptômes sont caractéristiques des attaques de panique. L'organisme, face à une situation perçue comme dangereuse, met en place des réactions physiologiques sensées lui permettre de fuir ou d'attaquer. L'accélération du rythme cardiaque va permettre de renforcer l'oxygénation des muscles et de courir plus vite par exemple. La transpiration va permettre d'abaisser la température corporelle en cas d'effort accru, etc... La peur provoquée par ces sensations (peur de mourir ou de perdre le contrôle) va elle-même renforcer ces réactions physiologiques de défense de l'organisme.
2 à 5% de la population souffrent d'attaques de panique. Elles ne sont pas une fatalité. Elles se soignent. En apprenant à accueillir ces sensations plutôt qu'en essayant de les contrôler. En suivant un protocole qui va permettre de "reprogrammer" son système d'alarme qui perçoit comme dangereuses des situations sans réel danger vital.
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