Nadine Sciacca, thérapie brève

THERAPEUTE ET CONSULTANTE EN CONDUITE DU CHANGEMENT

À propos de l'auteur

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  • Procrastination : quand on remet tout à demain

Prévenir et gérer les conflits

Chacun a eu un jour ou l’autre à travailler ou à fonctionner avec des personnes difficiles. Dans la grande majorité des cas, nous parvenons à collaborer de façon acceptable avec ces personnes, mais, dans certaines situations, nos efforts d’adaptation renforcent de façon significative les difficultés relationnelles.

Nous vous proposons un séminaire de 3 jours à Paris les 31 mars, 1er et 2 avril 2011 pour développer des compétences relationnelles permettant de prévenir et gérer les conflits interpersonnels.

Pour en savoir plus : Téléchargement Formation prevention et gestion des conflits

 

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Procrastination : quand on remet tout à demain

La procrastination désigne la tendance pathologique à remettre systématiquementà plus tard certaines actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Les procrastinateurs sont souvent des perfectionnistes. Comme il est rare d'atteindre la perfection autrement que par des essais et erreurs que la personne ne s’autorise pas, elle contourne le problème en ne faisant rien.

On recense trois domaines privilégiés de la procrastination :
- les études et la vie professionnelle,
- la vie quotidienne (rangements, gestion administrative…),
- les prises de décision.

Une peur est généralement la principale cause du comportement de procrastination. Il peut s’agir notamment :

  • d'une peur de l’échec

La personne préfère retarder le travail au maximum jusqu’à estimer qu’il est trop tard pour le faire. Elle dispose alors d'un prétexte à l'échec. Cette attitude peut être liée à une éducation exigeante, fondée sur une culture du résultat. Exemple : un étudiant qui stresse à l’idée de rendre un mémoire inintéressant.

  • d'une peur de la réussite

La personne craint qu’en réussissant elle s’attire la jalousie des autres ou qu’elle soit chargée de nouvelles responsabilités, de nouvelles attentes plus élevées auxquelles elle ne se sent pas capable de faire face.

  • d'une peur du conflit

La personne repousse certaines actions qui peuvent occasionner des tensions relationnelles avec autrui. Exemple : envoyer un devis ou une facture à un client, que ce dernier pourrait contester.

  • d'une peur de ne pas contrôler son environnement

La personne veut avoir le sentiment qu’elle domine la situation. Cela peut venir d’un souhait de revanche, d’autonomie : des individus poussés à la performance dans des domaines ne relevant pas de leur ambition propre peuvent choisir la procrastination pour affirmer leur indépendance. Exemple : un salarié qui lutte contre sa hiérarchie à la limite du renvoi.

Comment sortir de la procrastination ?
Plus la personne évite, plus elle augmente son aversion pour les actions qu’elle repousse. Le thérapeute va aider la personne à prendre conscience de la peur qui alimente sa procrastination et l’amener à l’affronter pour sortir de la situation de blocage.

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Comment sortir de la dépression ?

  • La dépression : une maladie fréquente

La dépression est une maladie très répandue : un homme sur dix et une femme sur cinq connaitront un épisode dépressif au cours de leur vie. Ces chiffres sont en augmentation : la France comptait sept fois plus de personnes déprimées en 1996 qu’en 1970. Elle n’épargne pas les jeunes adultes : sept déprimés sur dix ont moins de 45 ans.

  • Des risques importants pour la santé

La dépression est actuellement la cinquième cause de mortalité et de handicap dans le monde. Selon le Dr Benedetto Saraceno, directeur du département de santé mentale de l’OMS, elle devrait atteindre la deuxième place d’ici 2020. Parmi les problèmes liés à la dépression sévère, les tentatives de suicides sont parmi les plus importants. On estime à 12 000 le nombre de morts par suicide chaque année en France. Le nombre de tentatives serait environ vingt fois supérieur. On estime que 30 à 50 % d’entre elles sont liées à une maladie dépressive (ANAES, 1996).

  • Comment reconnaître un épisode dépressif ?

La dépression se caractérise par une perte durable d’envie, de goût pour des activités autrefois appréciées. Elle peut être associée à des modifications de l’appétit (perte de l’appétit ou compulsions alimentaires), à des troubles du sommeil (insomnie ou refuge dans le sommeil), à un sentiment de tristesse persistant, à un état de fatigue généralisé… Le comportement commun à toutes les personnes qui traversent un état dépressif est le renoncement.

  • Comment la thérapie brève prend en charge la dépression ?

La thérapie brève considère la dépression comme une conséquence d’un dysfonctionnement dans la relation que la personne entretient avec elle-même, les autres ou le monde.
Le thérapeute va travailler sur le système de « perception/réaction » dysfonctionnel de la personne qui alimente son état dépressif. On entend par système de "perception/réaction", la manière dont la personne perçoit, interprète une situation et la manière dont elle y réagit.
Ainsi, à titre d’exemples, la dépression peut être une conséquence  :
-    d’une phobie sociale qui va conduire la personne à s’isoler et à souffrir de cet isolement affectif,
-    d’un trouble obsessionnel compulsif qui va devenir invalidant dans la vie quotidienne : rituels de lavage par exemple,
-    d’un stress de performance (peur de ne pas être à la hauteur) qui peut conduire la personne à fuir ses obligations (procrastination), etc...

Le thérapeute va intervenir sur le mode de perception/réaction du patient qui alimente sa souffrance pour le bloquer et permettre au patient de reprendre le contrôle de sa vie.

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